Still Alive

Il y a quelques temps, j’ai regardé un film-documentaire de Stephen Kessler appelé Still Alive et la vérité, je vous conseille de le voir aussi. Son sujet est Paul Williams, chanteur-auteur-compositeur qui a connu son heure de gloire dans les années 60/70. On trouve son nom au générique d’une liste interminable de B.O et chansons célèbres et on l’entend chanter dans « Touch » sur le dernier album de Daft Punk. Mais rassurez-vous, pas besoin de savoir qui est Paul Williams pour aimer le film.

C’est surtout l’histoire d’ascension, de chute et de rédemption d’un gars qui avait faim de beaucoup trop de choses pour que la célébrité lui soit bénéfique, le genre de trajectoire qu’on aime tous regarder se déployer en se demandant si le héros va s’en sortir ou se perdre totalement. La cerise sur le pédalo, c’est que le documentaire est touchant et drôle. Grâce à l’humour de Paul Williams lui-même, et aussi à cause du point de vue bâtard de Kessler, à la fois fan et réalisateur, hésitant entre profiter du voyage comme un gosse à Disneyland et tenter une distance journalistique ; cherchant sa place dans le tour bus entre son idole, la femme de son idole, les fans de son idole et l’image qu’il se fait de son idole…

Il y a une phrase que j’ai particulièrement aimée dans le film, je vous la place bien que la citation soit sûrement pas exacte :

STILLALIVE

Traduction approximative : « J’étais accro à la célébrité. (…) On passe du sentiment d’être différent/bizarre, à celui d’être unique. La célébrité faisait de moi quelqu’un d’unique. C’est à ça que j’étais accro. »

Pour terminer, la bande-annonce :

Et « Touch » :

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