Best Seller, Sehr Schneller

Un agenda sous pression comme un candidat de The Voice attendant le retourné du jury. Mais comme j’ai ce dessin déjà tout prêt sous la main, je vous le mets. Je l’avais fait après avoir lu cet article sur la sortie d’un énième ouvrage contenant le mot « nazi » dans le titre, le sous-titre ou la quatrième de couverture. « Non mais ça va s’arrêter où, ce filon d’édition à base de Nazismus ? », m’étais-je dit tout en m’arrachant nonchalamment les poils du nez. Ceci dit, le bouquin évoqué dans l’article a l’air authentiquement intéressant. Du genre à vous faire vous interroger sur le bien, le mal et compagnie. Bon allez, c’est pas tout ça mais je vous laisse : demain je me casse dans le 59 voir la famille et j’ai pas encore mis toutes mes chaussettes dans mon sac.

Filon-d'edition-color

The winner takes it all

Ce week-end, je suis tombée sur une des nombreuses émissions de télé-réalité WTF de Vivolta (oui ben j’étais fatiguée), Mon TOC : accumulateur compulsif. Oui mes frères et mes sœurs, vous avez bien lu. Une émission récurrente entièrement consacrée à mes parents à ces gens qui souffrent de ne rien rien rien mais alors rien concéder au rien. Le but de l’émission étant bien sûr de les aider à faire un peu le vide (je dis ça je dis rien mais y a un cross over à faire avec « Un trésor dans ma maison »).

L’épisode de dimanche suivait notamment Joyce, une petite dame blonde à l’air perdu , dont l’espace vital était bouffé par des milliers de poupées. Poupées poupées poupées poupées poupées, même plus un endroit pour pooper*. Comme tous les accumulateurs, Joyce était passée pro dans l’art de trouver des prétextes à la logique sans fin du style « Je veux bien les vendre, mais d’abord faut que je les trie par catégorie » ou « Je veux bien que quelqu’un d’autre les mette en vente, mais d’abord faut que je rédige un descriptif pour chaque poupée, ça personne peut le faire à ma place ».

Ben voyons. Je compatis. Chez les Vonfeldt, on est vraiment des as pour garder tout et n’importe quoi parce que « ça peut servir ». Bien que moi-même atteinte du premier stade de ce mal, j’arrive à trier, donner, recycler, jeter un minimum. C’est une autre paire de manches pour ce qui est des mauvaises expériences passées et des croyances toxiques, mais j’y travaille. Bisous ! Bézu !

* ce jeu de mots très fin vous est proposé par l’Amicale de l’Humour Interlinguistique

KEEPSAKE

Still Alive

Il y a quelques temps, j’ai regardé un film-documentaire de Stephen Kessler appelé Still Alive et la vérité, je vous conseille de le voir aussi. Son sujet est Paul Williams, chanteur-auteur-compositeur qui a connu son heure de gloire dans les années 60/70. On trouve son nom au générique d’une liste interminable de B.O et chansons célèbres et on l’entend chanter dans « Touch » sur le dernier album de Daft Punk. Mais rassurez-vous, pas besoin de savoir qui est Paul Williams pour aimer le film.

C’est surtout l’histoire d’ascension, de chute et de rédemption d’un gars qui avait faim de beaucoup trop de choses pour que la célébrité lui soit bénéfique, le genre de trajectoire qu’on aime tous regarder se déployer en se demandant si le héros va s’en sortir ou se perdre totalement. La cerise sur le pédalo, c’est que le documentaire est touchant et drôle. Grâce à l’humour de Paul Williams lui-même, et aussi à cause du point de vue bâtard de Kessler, à la fois fan et réalisateur, hésitant entre profiter du voyage comme un gosse à Disneyland et tenter une distance journalistique ; cherchant sa place dans le tour bus entre son idole, la femme de son idole, les fans de son idole et l’image qu’il se fait de son idole…

Il y a une phrase que j’ai particulièrement aimée dans le film, je vous la place bien que la citation soit sûrement pas exacte :

STILLALIVE

Traduction approximative : « J’étais accro à la célébrité. (…) On passe du sentiment d’être différent/bizarre, à celui d’être unique. La célébrité faisait de moi quelqu’un d’unique. C’est à ça que j’étais accro. »

Pour terminer, la bande-annonce :

Et « Touch » :

A propos de Game of Thrones

Un post garanti sans spoiler, je vous rassure. Bon, ceci dit, si vous voulez pas être surpris par les blagues de tonton Martin, lisez les bouquins : au moins après, on a le pouvoir de gâcher le fun de ses compagnons de visionages à coup de petits indices pervers. HAHAHAHAH ! Puissaaaaance ! A part ça, je m’esscuze pour les bulles pas toujours très lisibles. 🙁

GAMEOFTHRONES