Malgré mon caractère angoissé, je suis souvent scotchée de bonheur d’être simplement en vie et de pouvoir écouter les bruits du soir en les décomposant tous (les insectes, les oiseaux, les voitures qui passent, les gens) ou respirer l’odeur d’une fin de journée ensoleillée. Cet instant précis vient toujours s’enrichir des millions d’instants similaires vécus auparavant et il gagne en profondeur et en densité. Souvent, je repense alors aux gens que j’ai aimés et qui ne sont plus là pour vivre ça avec moi. C’est à toutes ces choses que je pensais en faisant ce énième dessin de vieille dame.
très poétique !
Merci !