Traduction approximative : Odette adorait les frites. Les frites étaient pas chères, les frites étaient chaudes, les frites étaient réconfortantes… Et surtout, contrairement aux gens, les frites ne l’avaient jamais, jamais laissée tomber.
On dit souvent « L’humour est la politesse du désespoir », mais je dirais plutôt les frites. Ce dessin est inspiré d’une dame vue à la friterie de la Citadelle à Lille dimanche dernier. Elle portait deux écharpes, une robe à fleurs, des sandales vertes, des chaussettes roses, et était accompagnée d’un cache-oreilles noir moumouteux. Elle dégustait ses frites avec une concentration et un oubli du monde complets, et après un coup d’œil alentours, je me rendis compte que nous paraissions être les deux seules consommatrices à nous perdre avec autant de joie dans notre barquette.
« Sœur ! Je te comprends. Mangeons, mangeons, mangeons ! Après les frites, le déluge. », me suis-je dit. Et de repartir avec une nouvelle âme volée dans mon cabinet de curiosités.
Avec ça, je vous mets Crying in the Rain version A-ha parce que a) J’étais fan quand j’étais ado – spéciale dédicace à Caroline C. b) On entend la pluie c) Un champ genre mid-west ! Une meuf qui fait la gueule ! Morten Harket qui chante adossé à un poteau électrique ! Un parapluie cassé abandonné en gros plan ! Des gens qui courent ! Ce clip peut-il être plus d’époque que ça ? I don’t think so, Santiago.
Une réflexion sur « Parklife – # Odette »