Fuck you thunder, you can kiss my ass

Je me rappelle quand j’ai découvert cette chanson, dans cette scène de La famille Tenenbaum où Richie s’offre une tentative de suicide en plus d’un rasage gratis. J’ai pleuré d’un coup, en plosives-étouffées, comme quand on s’attend pas du tout à ce que l’émotion jaillisse avec une telle force et qu’on en a un peu honte. Comme Carrie Mathison dans n’importe quel épisode de Homeland, en gros. Dans le même temps, je me rappelle avoir pensé que ce choix de musique pour cette scène n’était pas vraiment loyal et j’ai été un peu en colère contre Wes Anderson. Ensuite j’ai découvert Elliott Smith. Ensuite j’ai vieilli et je me suis dit que j’avais plus envie d’écouter des chanteurs suicidés – à part Nick Drake, parce que ses chansons sont plus une invitation à aimer la vie dans tous ses petits émerveillements qu’une déclaration de décès anticipée. Ensuite je me suis levée ce matin, j’ai eu envie de mettre des grosses bagouses à nouveau et j’ai osé réécouter Needle in The Hay. Et en fait, ça va. Ça va de mieux en mieux. Je crois que je peux commencer à le redire sans essayer de me convaincre moi-même. PS : ceci n’est pas le premier d’une longue série de posts EMO, je tiens à le signaler.

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