(Dans un prochain post, retrouvez un court poème hommage aux élastiques de slip détendus). Je viens de terminer un petit bouquin de David Lynch intitulé « Catching the Big Fish ». Il y parle de méditation, de cinéma et de créativité et ma foi, c’est bien sympa (contrairement à ce que cette expression pourrait laisser croire, je ne suis pas née dans les années 50).
Ce n’est pas un essai, mais plutôt un recueil de courts textes lisibles séparément. Tellement courts parfois que ça me donne envie de rire. Exemple, au chapitre « Bob’s Big Boy » : « J’avais l’habitude d’aller presque tous les jours au Big Boy’s Restaurant, du milieu des années 70 au début des années 80. Je prenais un milk shake, et je m’asseyais pour réfléchir. Réfléchir dans un diner a quelque chose de rassurant. Vous pouvez boire votre café ou votre milk shake, vous aventurer dans des endroits sombres et étranges, et toujours revenir à la sécurité du diner. » C’est tout. Parfois, c’est presque dangereusement proche des poèmes de Suzanne Somers (voir ci-dessous), mais la plupart du temps c’est intéressant, plutôt inspirant, et parsemé d’anecdotes sur les films à David.
Je vous laisse en compagnie d’un supplément de poésie :