Ouaip. Ah, c’est pas chez moi que vous allez trouver de la profondeur et de l’engagement en ce moment, les enfants. Je préfère fuir la réalité et me réfugier dans les bras poilus de l’absurde et du superficiel. Ou bien dans le manger. Emmenez-moi au marché, et je frétille dans ce bain de couleurs et d’odeurs, telle une jeune bactérie coprophage découvrant une énorme bouse fraîche. « Hola, marchand-e ! Emballe-moi donc tout ton étal ! Oui, même les salsifis. Preste-toi, il fait faim. »
Fuis, fuis, petit canaillou ! D’ailleurs, je vous laisse, je vais me préparer un gâteau au yaourt.