William et moi, on a grandi ensemble, je me sens proche de lui (un peu moins depuis qu’il perd ses cheveux, car on exècre toujours chez les autres les signes de vieillissement qui nous rappellent le nôtre – méditez). Grandi ensemble, oui. En effet, ma soeur et moi fûmes d’assidues lectrices de Point de Vue – Images du monde jusqu’à un âge avancé. Sans doute sous l’influence néfaste de notre grand-mère maternelle, qui bien qu’ouvrière de Fives, faisait preuve d’une fascination encyclopédique pour les têtes couronnées. Et l’histoire. Et le cyclisme. Et la Roue de la fortune. Et l’innovation technologique. Et les blouses en nylon à motif. Mais là n’est pas le sujet.
Revenons aux Royals. Kate, Will, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur. Acceptez en gage de mon affection ce témoignage d’amour, réalisé avec passion pendant les rares minutes de pause que je m’octroie aujourd’hui.