Le 26 septembre, de 14h30 à 18h30, je serai aux rencontres-dédicaces organisées par la librairie BD La case à bulles pour ses 5 ans, au Rosa Bonheur à l’Ouest, 20 quai du Dr Derveaux à Asnières-sur-seine.
Il y aura : Romain Ronzeau (et ses cochons d’Inde ? J’espère :'(), Aré, Denoël, Juno, Vincent Brunot, Nicolas Dehghani, Thomas Tessier et moi-même, en bord de Seine, avec la péniche, les transats, la pétanque, les grandes tablées et cie. Avec un peu de chance ce sera encore un peu l’été.
La merveilleuse illustratrice de Fracassante Rencontre, Giulia Pintus, ne sera pas là pour dessiner dans votre livre, mais j’ai prévu une opération marketing imparable (voir ci-dessous). Profitez-en ! Un jour, mes crottes de nez vaudront cher !!!!
PS : visuel non contractuel.
PS2 : je suis obligée de placer « pipi », « caca », « crotte » ou synonymes tous les jours sinon je me désagrège, c’est un sort jeté sur moi au berceau – cc les éditions A2MIMO
ALLEZ, SALUT, LES NUL•LE•S !
/ Ma mère et ma mamie chantaient sans arrêt cette chanson, je l’ai dans la tête depuis des jours, me remerciez pas je vous refile l’earworm : /
J’en ai tellement parlé sur les réseaux sociaux où je traîne que j’ai négligé de le dire aussi sur mon blog-ma cabane : le 11 juin, mon premier livre est sorti en librairie. Un livre pour enfants, appelé Fracassante Rencontre, illustré par Giulia Pintus et publié aux éditions A2Mimo.
Ce n’est pas la première histoire que j’écris, mais c’est la première que j’aie osé non seulement faire aboutir mais faire exister en dehors d’un fichier sur mon disque dur.
Quand on se traîne des tonnes d’anxiétés et de blocages, c’est dur de franchir les nombreuses étapes qui vous attendent quand vous voulez donner corps à et diffuser une création, que ce soit en auto-publication ou par une maison d’édition. Il m’a fallu énormément de temps et d’énergie (et de thérapies diverses ; et un peu de médicaments) pour qu’enfin, quelque chose qui était en moi sorte de moi et que je le porte sans abandonner, en me disant à chaque étape, pour calmer mes angoisses ou surmonter un obstacle : « Tu apprends, c’est tout » et « Patience, patience, patience ».
J’ai tant d’histoires à raconter, si vous saviez. Des BD, des romans, des films, des histoires pour enfant… Je ne sais pas du tout si elles aboutiront, encore moins si elles peuvent plaire. Je ne sais pas vraiment où je vais quand j’y travaille, mais j’ai l’intuition de ce que je veux. Et quand je suis dedans, alors j’oublie tout autour de moi, et je pars avec ma lampe-torche découvrir ce qui m’attend, sans me préoccuper de savoir si c’est bien ou pas, intéressant ou pas, si ça « donnera quelque chose » ou pas. Je me suis tellement, tellement débattue pour arriver à cette liberté de création-là et à ce plaisir-là que je ne pense pas pouvoir les perdre, désormais.
J’espère juste avoir le temps, les moyens, l’énergie et l’espace nécessaires pour continuer à faire ça le mieux possible, tant que je serai en vie.
Depuis que le livre est sorti, j’ai reçu des tas de messages très émouvants pour moi. Des commentaires, des photos, le fait que des proches et des inconnu•e•s prennent le temps de lire le livre, voire de l’acheter ou d’en parler autour d’il•elle, de publier un article ou un post sur le livre… L’un de mes tontons qui m’écrit « Bravo petite tourterelle on est fiers de toi », un autre qui m’envoie la photo de sa bouille près de la couverture du livre, ma sœur qui m’envoie mille félicitations et expédie un exemplaire à son amie à l’étranger, tous ces gestes à chaque fois une surprise et un émerveillement.
Ça fait naïf de dire ça peut-être, je me roule dans la joie de voir cet objet exister, sous une forme si belle, avec des images si belles, et je goûte chaque geste qu’on m’envoie. Pour le reste, on verra.
Je ne sais pas si l’info animalière de la dernière case est vraie, car je l’ai trouvée sur Topito dans un article du genre 10 animaux qui pratiquent le cannibalisme, ou 15 animaux mignons qui cachent bien leur jeu, ou bien 45 faits étonnants sur les bébés canards, je sais plus trop.
C’est sympa, les canards. C’est stylé quand ça plonge pour aller chercher des trucs à bouffer dans l’eau. Je vous mets au défi d’aller récupérer un encas chewing-gum ou vieux pansement dans la piscine municipale avec la même grâce qu’un col vert le cul exposé à 90°.
Ce défi ne sera jamais relevé, bien entendu, car les piscines ne rouvriront jamais. JAMAIS. Pendant ce temps, la viscose de mon vieux speedo se dégrade et sort lentement de la maille en petits fils hérissés dégueulasse, et quand je remettrai mon maillot de bain juste comme ça en souvenir du bon vieux temps, ils tombera en lambeaux et notre espèce avec et ce sera bien fait pour nos gueules parce qu’on est vraiment la plus stupide des catégories animalières.
Faut pas croire, j’ai beaucoup de joie de vivre, je suis une personne charmante et une grande épicurienne. C’est ça que j’avais mis sur mon profil Attractive World.
En parlant d’épicurie, je vous recommande le livre La faim des haricots (éditions du Motel), un recueil de recettes envoyées par des centaines de personnes pendant le premier confinement. Elles sont tantôt absurdes tantôt vraies, tantôt les deux, et les bénéfices iront à l’association la Chorba qui lutte contre le gaspillage alimentaire et distribue des repas aux plus démunis.
Personnellement, quand je lis la recette que j’avais envoyée, je me dis que ma santé mentale va mieux, mine de rien. HA HA HA !
PS : les mises à jour wordpress que je viens de faire ont tout déformé mes planches mais je m’en fous je verrai ça plus tard, hein. SALUT !
Moi il y a quelques mois : « Ah la la, comme je suis contente d’être en vie ! ENFIN ! Heureuse ! Enfin je sais comment en profiter ! Ah pourvu que ça dure ! »
C’est ballot.
J’ai lu un article qui disait que cette période de grande incertitude nous pousse à regarder en face ce qui est avec ou sans pandémie, et que certain·e·s ont la malchance de vivre tous les jours, à savoir : la grande fragilité de nos vies.
C’est vrai, mais vu que j’y pense tous les jours depuis à peu près toujours, ça me fait une belle jambe.