Sylvothérapie et tout et tout

« Qu’est-ce qu’un Montague ? Ce n’est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni ma chatte ! Gna gna gna, qu’y a-t-il dans un nom ? ». Bon, j’ai peut-être un peu transformé Shakespeare (« Chez qui ? » ha ha ha ! Bienvenue à l’Emporium de l’humour).

C’est bien étrange que ce soit précisément au saule-pleureur que j’aie pensé pour m’apaiser, vu qu’il est associé à tout un tas de symboliques du type : la compassion, le deuil, le renouveau, la protection, etc.

Le naturaliste Linné pensait avoir trouvé en lui l’arbre mentionné dans ce passage de la Bible : « Nous sommes assis sur le bord des fleuves de Babylone, et là nous avons pleuré en nous souvenant de Sion. Nous avons suspendu nos harpes aux saules qui sont au milieu de Babylone. »

Mais en fait il s’est gouré apparemment, c’était pas un saule, c’était un peuplier. AH LE NUL, EH ! Bravo, Carl. Bel exploit. Dixit : une personne anonyme ayant pris toutes les infos de cette note à la source de l’Internet sans les vérifier*. Exemple ci-dessous ->

Fun fact : la plupart des saules-pleureurs qu’on plante en France sont des femelles. Donc ben la prochaine fois que vous en croisez un, dites « Salut madame Saule-pleureuse, comment ça va aujourd’hui, la forme ? Puis-je m’abriter sous votre feuillage afin d’obtenir des guilis ? » Car c’est connu, les branches de saule-pleureur, ça chatouille. Source : moi-même.

* Ami·e·s botanistes ou biblistes (ça se dit ? Moi j’ai pas lu la Bible, et pourtant je suis allée au catéchisme, ha ha ha !), n’hésitez pas à rectifier mes erreurs.

Allez salut, pas que ça à faire, OK ?

« Profite ! », qu’ils disent…

Figurez-vous que cette scène s’est réellement produite, pas plus tard qu’avant-hier soir. Je revenais de chez une amie, quand soudain, dans une petite rue, je croise un petit chien à la traîne de son maître. Je le regarde. Il me regarde. Il court vers moi tout content, alors je l’accueille à bras ouverts à base de « Hé hé hé ! » et autres « Ah ben oui le toutou !« . Son maître le rappelle à l’ordre. Chacun reprend sa route. Je souris de cette petite rencontre, quand soudain, je pense : « Merde, j’espère qu’il avait pas les pattes pleine de caca !!! ».


Mes ami-e-s. Combien sommes-nous, dont le petit chien intérieur curieux et affable se voit sans cesse rappeler à l’ordre par un Censeur redoutable ? Hein ? Dites ? Je sais pas, mais je dirais : beaucoup trop.

ALLEZ. LIBÉRONS-NOUS DE NOS LAISSES ! ALLONS, TRUFFE À LA BISE, URINER SUR LES ROUES DE MOBYLETTE ET LES DEVANTURES DE PRIMEUR ! Hum. Reprends un verre d’eau, Estelle. Ah non ! Ça suffit la censure intérieure, là, liberté, j’ai dit ! Bon, d’accord, mais Estelle, tu vois bien que tu te parles à toi-même devant des inconnu-e-s, ça fait quand même pas très bon chic… NAN ! LAISSE-MOI !!

Oh là là. C’est pas facile d’être dans ma tête.