Salut les inhibé-e-s !

Festivals

Eh oui. Hier encore à Rock en Seine, j’ai remarqué qu’avec ou sans alcool, c’est la même chose : je ne serai sans doute jamais cette personne qui gigote du cul dès la première vague de basse, gueule les refrains ET les couplets en même temps que les groupes et danse comme si son corps ne lui appartenait plus. Ceci dit, j’exagère un peu : avec le temps, j’ai appris à « me lâcher » un brin (insérer toux ironique), ce qui à mon échelle signifie crier « WOUUUUhOUUU ! » pour manifester mon approbation, lever les bras de temps en temps et bouger la jambe droite et la jambe gauche en alternance. Alors qu’évidemment, toute seule chez moi, c’est bon va te rhabiller Jean-Marc Généreux, t’as trouvé ton maître.

Est-ce de l’inhibition ? Est-ce de l’introversion ? En tout cas j’éprouve toujours une vague de sympathie envers mes camarades inhibé-e-s, qu’on repère facilement puisque ce sont les seul-e-s à rester droits en faisant semblant que ça va, c’est cool, ils vivent la musique de l’intérieur – et ce, même quand tout le monde saute sur Run the Jewels.

Mais c’est pas grave, j’aime bien ça, les concerts, j’aime bien ça, les festivals. AMEN.