Une fois de plus, pas le temps de tenter de colorier ma croûte. C’est pas comme ça que je vais progresser, nom d’un inverti !
(Cliquez sur la mémé pour voir toute l’histoire – indeudjouss, en plus je fais pas dans la praticité, hein).
Madame pipi
Comme j’avais un vieux dessin scanné sous la main, je me suis entraînée à le colorier (pardon pour l’écriture quasi-illisible, d’ailleurs).
J’avais croisé cette dame un soir dans le métro. Elle discutait réincarnation avec une jeune femme (qui je pense ne la connaissais même pas), lui disant qu’elle ressemblait étrangement à sa sœur décédée.
Elle a embrayé sur les brouilles vécues avec sa frangine avant sa mort, et combien elle regrettait d’être trop bonne, à toujours vouloir aider les autres.
Elle avait des propos peu incohérents et un drôle de regard, placide et légèrement parti (non, elle m’avait pas l’air affecté par une quelconque substance).
Je suis toujours attirée par ce genre de personnages à moitié ailleurs. Ils me donnent l’impression d’être en visite temporaire chez nous, comme des voisins débarquant en métro de leur dimension parallèle le temps d’une petite expédition de courtoisie.
New look
J’ai toujours eu un sens affreux de la couleur. Par exemple, quand j’étais à l’école primaire, j’ai eu une phase bleu marine-marron chiasse-noir. On dirait que ça s’est pas arrangé par simple infusion temporelle. Putain de sa mère, va. Comme si essayer de dessiner de façon correcte n’était pas déjà un assez grand challenge. Remarquez, je peux aussi ne pas mettre de couleurs. Ce serait peut-être une résolution sage.
…
Eh pis merde, y a pas marqué Van Gogue. XD
PS : il faut cliquer sur l’image pour voir en un peu plus grand.
Phoques en milieu médicalisé
Dans le hors-série de Courrier International sur le Japon, je suis tombée sur une initiative plutôt insolite. Des chercheurs de l’HIST (Institut national de recherche avancée) ont mis au point de petits robots-bébés-phoques baptisés PARO qui réagissent à divers stimuli (caresses, paroles, poings dans la gueule…) et dont la température corporelle est maintenue à 30°C en permanence.
Ils sont utilisés dans certaines maisons de retraite pour le pouvoir apaisant qu’ils ont apparemment sur les fiers pensionnaires. Merci la science : dans quelques années, quand Chimay 50 aura grillé sa dernière vie et que mon arthrite m’aura rendue incapable de changer une litière (pas même la mienne), j’aurai toujours la possibilité de me rabattre sur un PARO. D’autant que d’ici là, ils seront sûrement capables de dialoguer intelligemment avec leur propriétaire…