Risque-tout de la botanistique

Dire que j’ai grandi à la campagne… /soupir/

L’année dernière ou d’avant, je sais plus, j’ai voulu m’assurer que la sauge qui avait poussé sur le balcon en était bien, donc je suis allée dans une pharmacie avec le machin et la réponse à été  : « Oh ben on dirait, oui, faut voir, vous avez essayé l’application qui reconnaît les plantes, là ? »

J’ai pensé : « Ben… Ouais merci mais moi je croyais que les pharmacies c’était dans leurs compétences de confirmer, pourquoi que vous avez des vieux pots d’apothicaires comme déco alors, c’est confusionnant quand même ; la prochaine fois j’irai demander conseil chez Jardiland !!! »

Mais j’ai juste dit « Euh OK merci madame ! » et je suis partie, parce que je suis faible, et j’ai jamais mangé la sauge, qui a crevé de canicule cet été. Voilà ma petite histoire triste…

À ma décharge, j’ai toujours en tête l’épisode où mon père a décidé de cuisiner en omelette une plante sauvage qui ressemblait à un truc qu’il avait vu dans une émission d’Arte, tout ça pour finir aux urgences avec les pupilles comme des soucoupes – ou alors c’était un AVC. Allez savoir.
Depuis, quand il me dit, « J’ai fait de la bonne soupe verte », je lui demande la liste de tout ce qu’il a mis dedans au cas où y aurait pas que des orties et de la mâche, m’voyez ? Miam Miam la bonne soussoupe à la cigüe à son papaaaa !!

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