Risque-tout de la botanistique

Dire que j’ai grandi à la campagne… /soupir/

L’année dernière ou d’avant, je sais plus, j’ai voulu m’assurer que la sauge qui avait poussé sur le balcon en était bien, donc je suis allée dans une pharmacie avec le machin et la réponse à été  : « Oh ben on dirait, oui, faut voir, vous avez essayé l’application qui reconnaît les plantes, là ? »

J’ai pensé : « Ben… Ouais merci mais moi je croyais que les pharmacies c’était dans leurs compétences de confirmer, pourquoi que vous avez des vieux pots d’apothicaires comme déco alors, c’est confusionnant quand même ; la prochaine fois j’irai demander conseil chez Jardiland !!! »

Mais j’ai juste dit « Euh OK merci madame ! » et je suis partie, parce que je suis faible, et j’ai jamais mangé la sauge, qui a crevé de canicule cet été. Voilà ma petite histoire triste…

À ma décharge, j’ai toujours en tête l’épisode où mon père a décidé de cuisiner en omelette une plante sauvage qui ressemblait à un truc qu’il avait vu dans une émission d’Arte, tout ça pour finir aux urgences avec les pupilles comme des soucoupes – ou alors c’était un AVC. Allez savoir.
Depuis, quand il me dit, « J’ai fait de la bonne soupe verte », je lui demande la liste de tout ce qu’il a mis dedans au cas où y aurait pas que des orties et de la mâche, m’voyez ? Miam Miam la bonne soussoupe à la cigüe à son papaaaa !!

La légende du pédalo

Oh je sais, vous vous dites, « Ben dis donc bonjour l’ambiance », mais vous savez je garde foi en l’humanité. C’est juste que j’ai pas oublié le célèbre proverbe capitaliste : « Donne à quelqu’un un poisson à manger, il le mangera. Apprends-lui à pêcher, il videra les fonds marins pis ensuite il construira un Luna Park avec les sous ».

Hein ? C’est pas ça, le proverbe ? Je sais plus, moi.

Apopocalypse Now

Pauvres opossums, si peu considéré•e•s, sous prétexte qu’iels ont des dents et des griffes qui attaquent pas et que leur seule ressource face à l’attaque, c’est la thanatose, autrement dit faire style j’ai mouru.

Je trouve que ça a du panache, moi. Oui, même avec les sécrétions anales. Qui, j’imagine, sont faites pour simuler l’odeur de décomposition associée à la mort. Avouez que c’est bien pensé. Ou bien les sécrétions anales c’est juste pour le fun ? Une façon de dire « Je vous emmerde !!! » ? Qui sait.

Toujours est-il que je me pose la question : que ferai-je quand tout, mais vraiment tout va s’effondrer ? Est-ce que je me révélerai d’un courage inédit ? Est-ce que je fuirai ? Est-ce que je serai tellement tétanisée que je mourrai dans les premières minutes du film ? Je penche pour l’hypothèse 3.

Je vous ai cassé l’ambiance ? Non parce que vous savez, je voudrais pas dégueulasser vos vacances sans doute bien méritées.

Les ciseaux d’or

Je vous ai dit que quand j’étais petite, je voulais être coiffeuse ? Bon, parmi une foule d’autres métiers aussi divers que « comédienne », joueuse de tennis professionnelle, « instit », illustratrice, archéologue, et j’en passe.

Oui, je crois que je l’ai déjà dit, je me répète. Estelle, tu te répètes. Bon, je vous rassure, j’ai pas tenté de me couper les cheveux moi-même, j’ai fini par aller me faire couper les cheveux dans un salon de coiffure.

Il était temps, car j’aurais pu fabriquer des éponges à vaisselle grattantes avec mes pointes abîmées. AH SUPER !!! UNE IDÉE DE DIY !!! DES TAWASHIS EN CHEVEUX !!! MERDE J’AURAIS DÛ DEMANDER À LA COIFFEUSE DE ME METTRE DE CÔTÉ LES TOUFFES TOMBÉES PAR TERRE !!!!